À la date du 25 mai le choléra à Mayotte a fait une deuxième victime, une femme de 62 ans, la première victime était une enfant de trois ans. Une semaine avant la mort de la fillette la ministre déléguée chargée des Outre-mer, Guévenoux, déclarait ne pas être alarmée, qu’il s’agit « d’une maladie qui se soigne en trois jours », « on distribue des pastilles de chlore »… Au lendemain de la mort de la fillette le ministre de la Santé quant à lui compare avec les Comores « l’épidémie a démarré un mois et demi plus tôt mais aujourd’hui on compte des milliers de cas et presque une centaine de décès ». De quoi se réjouir apparemment…
À croire qu’il s’agit d’un concours de dédain entre ministres tandis que les gens meurent d’une maladie de la misère dans un département français.