CO N°1335 (12 octobre 2024) – Dans les entreprises

Pawòl a travayè bannann (Guadeloupe)

Bananes chouchoutées, travailleurs amochés

Au mois d’août 2024, la « banane de Guadeloupe et Martinique » a été reconnue marque préférée en France. À contrario les conditions de travail pour produire cette banane sont peu enviables. Les ouvriers suent sang et eau, se blessent, voire meurent, et tout cela pour des salaires de misères.

Chlordécone : indemnisation à pas de tortue

Depuis la création du fonds pour indemniser les victimes, en 2020, seul 52 accords d’indemnisation ont été signés en Guadeloupe. Soit 13 personnes par an. À ce rythme il y aura plus de morts que de vivants à indemniser…

Échos de France travail (Guadeloupe)

Gestion des fortes pluies, la Préfecture a bon dos…

La direction de France travail nous a ordonné de rester travailler dans les agences le 26 septembre, alors que la préfecture avait déclenché la vigilance rouge pour fortes pluies et orages. Soi-disant pour protéger les agents, il fallait appliquer les consignes du préfet. À 11h on ne pouvait plus sortir et à 13h, toujours en vigilance rouge, nous avons pu quitter les agences pour acheter des repas. Cherchez l’erreur !

…Consignes à géométrie variable

Certains d’entre nous ont rempli une décharge de responsabilité pour rentrer chez eux, d’autres ont été sommés de se mettre en congé. Comme d’habitude, c’est la gestion à la tête du client. Nou bon évè sa.

Écho des hôpitaux (Guadeloupe)

Mutations : on nous vole !

Certains agents contractuels étaient titulaires en France. Ils ont demandé leur mutation pour rentrer en Guadeloupe et travaillent au CHU depuis plusieurs années sans être titularisés. C’est une perte de salaire importante et une situation précaire. Tous les contractuels doivent être titularisés !

Neurologie : on étouffe !

Au secrétariat, la climatisation est en panne depuis plusieurs mois. Avec les fortes chaleurs, c’est encore plus intenable. Nous avons interpellé la direction. Sans réaction rapide, nous pourrions nous inviter dans son bureau, qui est nettement plus luxueux.

L’écho de l’aéroport (Guadeloupe)

Air Antilles : déjà un licenciement

À peine les activités commencées en Guadeloupe un travailleur de la nouvelle compagnie, employé sur la piste a été licencié. La nouvelle a choqué fortement ses collègues et d’autres travailleurs de l’aéroport. Jeter à la rue un travailleur en cette période de vie chère est le signe d’une désinvolture vis-à-vis des travailleurs de la part de la nouvelle direction. Travayè maré ren a zot , rété solidè !

Dufry / Avolta : heures supplémentaires, c’est pas clair

Les heures supplémentaires ne sont pas payées et sont données en heures de Récup au gré de la direction. On ne sait pas si ceux qui en bénéficient récupèrent tout, pas de justificatif. Il faut que la direction nous en donne au plus vite. Par ailleurs, les horaires sont plutôt élastiques… à notre détriment. Il faut que la société « Dufric » nous donne notre dû !