Le préfet de Martinique Jean-Christophe Bouvier a été invité le vendredi 10 janvier sur la radio de Martinique la 1ère et il a réagi à propos de cette enquête :
« Nous savions que ce marché posait question, nous l’avions souligné. Je vais naturellement, sur les bases des informations diffusées par le journal Libération, interroger les services de contrôle de l’État pour savoir s’il y a une infraction à la législation sur les prix qui mérite qu’il y ait des investigations poussées de la part de ces services. »
Une réponse pour le moins embarrassée et floue qui n’a rien d’étonnant de la part d’un représentant de l’État. Il ne veut pas et surtout n’a pas le droit de dire toute la vérité sur les profits que réalisent les capitalistes de Martinique. D’autant plus que tous les hommes ou femmes d’État, les responsables politiques locaux connaissent pertinemment ces soi-disant « révélations ». Mais leurs missions sont d’être en poste sous le contrôle et l’autorité de l’État, d’être au service des capitalistes et respectueux vis-à-vis d’eux.