L’Élysée a porté plainte contre un collectif d’artistes après avoir découvert un tableau représentant un homme noir brandissant la tête décapitée de Macron.
Le tableau, intitulé « Non-Lieu » faisait partie d’une exposition sur le chlordécone. Le motif de la plainte est l’« incitation au crime ».
Il faut dire que l’État s’y connaît en termes d’incitation au crime…
Pour rappel, aux Antilles, le chlordécone a été sciemment commercialisé et répandu entre 1972 et 1993 avec l’autorisation de l’État. Alors même qu’il était interdit en Hexagone dès 1990. Aux États-Unis, le produit est interdit depuis 1976. Un non-lieu est prononcé en 2023 pour une plainte déposée dès 2006. L’État n’a pas juste incité au crime, il l’a avalisé !