Les économies budgétaires dans la province sud vont pénaliser 100 000 bénéficiaires des allocations de rentrée scolaire, de l’aide au transport et des bourses scolaires, particulièrement celles dédiées à la cantine.
Le budget global devrait baisser de 8 milliards d’euros, ce que l’administration justifie par la crise qu’elle attribue aux émeutes de 2024. L’économie réalisée sur les écoliers et les étudiants se monterait à 342 millions.
De plus, pour qu’une famille puisse bénéficier d’une aide pour ses enfants, il faudra justifier de 10 ans de résidence dans la province. En France, le bureau d’accueil des étudiants originaires de la province sud a fermé ses portes en décembre 2024, là aussi pour des raisons d’économie.
C’est donc aux enfants des travailleurs et des plus pauvres, ceux qui sont attributaires des bourses et aides, que le pouvoir veut faire payer les frais d’une crise dont il est responsable. Avec la diminution de l’aide à la cantine, il condamne sans scrupule certains enfants à passer la journée avec le ventre vide. Avec l’exigence des dix ans de résidence nécessaires, il s’en prend à la population immigrée, mais surtout à la population kanak venant d’autres « provinces » pour la punir de s’être révoltée.
Avec de telles mesures, il ne peut qu’attiser le sentiment de colère de la population.