Parmi les nouveaux patrons de Corsair il y a les Guadeloupéens Koury et Vial-Collet, accompagnés de l’ancien ministre Perben ainsi que d’entrepreneurs du tourisme et de l’hôtellerie des Antilles-Guyane et de la Réunion. Ils mettent une première condition : le licenciement de 112 des 1100 salariés de Corsair !
Sous-entendu : « On veut bien sauver l’entreprise mais pas ceux et celles qui la font vivre, il faut que ça nous rapporte ». Ils déclarent d’ailleurs clairement que leur objectif c’est la rentabilité à court terme. Ils éliminent certaines destinations, privilégient celles quotidiennes. Ils mettront l’accent sur la classe « affaire », celle des riches. Ils veulent la « productivité du personnel navigant ». Ils ont déjà obtenu le départ de 65 personnels navigants par rupture conventionnelle et préparent celui de personnels au sol.
Tout cela avec l’aide de l’État français, soutenu par l’Union européenne et la Région Guadeloupe.