Combat ouvrier condamne l’emprisonnement des 2 militants anti-chlordécone ainsi que la mise sous contrôle judiciaire de 2 autres.
Les actes reprochés aux militants jetés en prison le jeudi 4 mars, s’inscrivent dans le cadre des actions contre l’empoisonnement des populations de Guadeloupe et Martinique par le chlordécone perpétré impunément depuis des dizaines d’années. Et pour exiger que le procès des capitalistes de la banane, empoisonneurs et de l’Etat complice ait lieu.
Les jeunes activistes ont expliqué que leur action à JM avait pour but l’élimination du symbole esclavagiste du drapeau aux quatre serpents, celui de la marine marchande de l’époque…., marchande d’humains aussi. Nous les soutenons dans leur volonté d’en finir avec tous les symboles esclavagistes. De plus, pour le chlordécone, en brandissant la menace d’un NON-LIEU pour prescription, ce pouvoir montre qu’il voudrait empêcher que les pollueurs empoisonneurs répondent de leurs actes devant la justice. Au lieu de cela, il frappe lourdement les militants. Et ce sont les criminels empoisonneurs qui eux, restent en liberté !
– Non à la prescription ! Procès pour les empoisonneurs et de leurs complices
– Indemnisation des victimes et réparation des dégâts causés, par l’Etat et par les capitalistes de la banane empoisonneurs.
– LIBERATION des militants emprisonnés et arrêt des poursuites judiciaires contre tous les militants.