Les travailleurs de la carrière de Gourbeyre se sont mis en grève le 16 novembre. Après des années le patron des Sablières de Gourbeyre et Deshaies, où se fabrique du gravier, le béké Pravaz fait reparler de lui. Cette fois les salariés lui reprochent de ne jamais respecter la convention collective. Il refuse systématiquement des Négociations annuelles obligatoires (NAO). Malgré deux accidents graves, il refuse la revendication de mesures de sécurité et de prime de risque : il ne reconnait pas qu’il met en danger la vie des ouvriers. Les grévistes ne veulent plus être forcés à travailler le samedi alors que du lundi au vendredi ils ont déjà trimé 35 heures. Ils revendiquent aussi l’embauche d’intérimaires qui travaillent régulièrement depuis des années.
Le patron fait la sourde oreille, il n’a pas hésité à foncer sur les grévistes avec sa voiture. Du coup, ceux de la carrière de Deshaies sont aussi rentrés en lutte.
Une seconde négociation le 4 décembre, face à un médiateur, n’a pas donné satisfaction aux grévistes.