Au mois d’octobre, le directeur Cotellon a accéléré la répression contre les grévistes.
Après sa plainte pour « menace de mort » contre Gaby Clavier, un des dirigeants du syndicat UGTG, ce dernier a été convoqué au commissariat le 28 septembre. Il passera au tribunal le 7 décembre.
Puis c’est Séverin Foule, un militant de l’UGTG et gréviste au CHU, qui était convoqué le 5 octobre. Foule aurait soi-disant agressé un interne sur le parking du CHU le 30 septembre. L’interne a porté plainte contre Foule, encouragé par la direction pour faire de la propagande contre les grévistes. Foule passera au tribunal le 22 février 2022.
Plus récemment, le 13 octobre, la direction du CHU a fait condamner le syndicat UGTG à libérer les locaux où les agents sont mobilisés sous peine de devoir payer 500 € par jour de retard et sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre.
Cotellon n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, il avait fait condamner les représentants des grévistes qui réclamaient plus de moyens pour faire fonctionner l’hôpital correctement.
Cotellon a la plainte facile. Les travailleurs du CHU n’auront pas le pardon facile !