Le lundi 22 novembre, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal de Pointe-à-Pitre où des jeunes passaient en procès pour avoir participé aux émeutes urbaines du 18 au 21 novembre.
Un avocat sur place a certifié que certains jeunes poursuivis, dont des femmes, ont été arrêtés pour avoir pris de la nourriture dans les magasins dévalisés. Voilà le résultat de la misère. Certains ont été condamnés à des travaux d’intérêt général, à des amendes ou à de la prison avec sursis. Mais d’autres ont été condamnés à de la prison ferme.
En tout cas, cette répression n’a pas mis fin au vandalisme puisque les nuits suivantes, d’autres exactions ont été commises.
Le même jour, un autre rassemblement a eu lieu devant la gendarmerie de Baie-Mahault pour soutenir Pascal Petit-Phar, un pompier de la mairie des Abymes syndiqué à l’Union des agents des collectivités locales (UACL-CGTG). Il était convoqué pour avoir participé à une manifestation des pompiers la semaine précédente contre l’obligation vaccinale. En réalité, les gendarmes n’ont rien à lui reprocher. Sur sa convocation il est écrit qu’il est soupçonné d’avoir refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier.
Finalement il est ressorti sans poursuites mais est reconvoqué le lundi 13 décembre à 9h à la même gendarmerie.