Didier Marmot, proviseur du LPO la Jetée au François, représentant donc de l’État, s’est illustré mercredi 21 avril en voulant chasser un représentant syndical ayant répondu à l’appel d’agents de la CTM de … « son » établissement.
Quelle était donc la faute commise par ce responsable syndical ? Avoir rencontré les agents avec l’accord d’un proviseur-adjoint. En effet, l’organisation mise en place par le proviseur aggravait les conditions de travail des agents. Marmot a même fait appel aux gendarmes pour régler un soi-disant problème d’intrusion.
Dans le paysage, ce petit chef, enseignant auparavant, est connu pour son activisme pour être bien vu par sa hiérarchie et gravir les échelons. Pire, ce monsieur qui se comporte comme un géreur d’habitation précède les instructions de ses supérieurs pour se faire remarquer et s’attirer leurs félicitations.
Son action du 21 avril n’avait d’autre but que de donner des gages en montrant son visage de chef ferme et surtout de quel côté il penche. Mais la réaction que son initiative a provoquée l’a amené à rabattre son caquet. D’autant que les élèves s’y sont mis également. Résultat : l’arroseur a été arrosé.
Par son autoritarisme, il aura au moins permis, ne serait-ce que durant un temps, un rapprochement élèves-agents. Une expérience qu’il pourra remâcher à sa guise.