Les salariés de cette structure en charge du traitement des déchets et ordures sont en grève depuis le 15 juillet. Ils réclament toujours la titularisation d’agents en poste depuis plusieurs années.
Quarante agents qui exercent depuis six ans pour certains ne sont toujours pas titularisés. En revanche, un petit nombre d’agents arrivés au cours de l’année 2021 ont eu le privilège de décrocher le précieux sésame. C’est ce qui conduit des personnels organisés au sein de l’USAM à exiger que les plus anciens en bénéficient également.
Un accord a été signé entre Sainte-Rose Cakin, le maire du Macouba et président du SMTVD (Société martiniquaise de traitement et de valorisation des déchets), et le syndicat CGTM SOEM. Cet accord est contesté par les agents affiliés à l’USAM car signé par un syndicat non majoritaire dans l’entreprise et qui de surcroit, a publiquement fait savoir qu’il se désolidarisait des travailleurs en lutte.
Une médiation a été acceptée et mise en place par les deux parties. Mais voilà que le président du SMTVD ne veut plus parler de 40, mais de 38 agents à titulariser.
En fait, Cakin s’appuie sur le premier accord signé pour jouer le pourrissement. Car la concurrence entre organisations syndicales fait son affaire.
Des représentants d’organisations syndicales ont apporté leur soutien aux grévistes en faisant planer la menace d’une grève générale. Les travailleurs du SMTVD, en surmontant leurs querelles partisanes, ont les moyens de mettre au pas le président du SMTVD et ses soutiens au nom d’un objectif commun : la sécurité de l’emploi pour tous.