La COP26, la conférence mondiale sur les changements climatiques, a réuni 120 chefs d’État à Glasgow, en Écosse, entre le 1er et le 12 novembre. Les dirigeants des grandes puissances ont fait larmoyer sur l’aggravation du changement climatique.
À l’ouverture de la conférence, Macron a déclaré : « Les plus gros émetteurs doivent rehausser leurs ambitions dans les quinze jours qui viennent » en prétendant que la France et l’Union européenne étaient « au rendez-vous ». Six ans après sa signature qui se voulait historique, on ne peut que constater que l’accord de Paris fut un échec. Cet accord avait pour objectif de limiter l’augmentation de la température entre 1,5°C et 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Aujourd’hui les projections prévoient une augmentation de 2,7°C avec des conséquences dramatiques qui toucheront particulièrement les masses pauvres de la planète : phénomènes météorologiques extrêmes, pluies et sécheresses intenses, élévation du niveau de la mer…
Les gouvernements, tous défenseurs des profits de la bourgeoisie, sont incapables de prendre des mesures contraignantes à l’encontre des vrais responsables : les capitalistes. En effet, ce ne sont pas les « activités humaines » en général qui sont responsables du réchauffement climatique, mais un système qui n’a de cesse d’exploiter les ressources et les hommes sans aucune autre considération que la recherche du profit immédiat.
Pour éviter la catastrophe climatique, il faut débarrasser la planète de ce système.