En grève depuis le 15 février, les employés de la SIG (Société immobilière de la Guadeloupe) ont repris le travail la tête haute le vendredi 18 février.
Les revendications portaient sur le respect des acquis inscrits dans les accords signés, fruits des luttes passées des agents. En effet, la direction de la SIG a commencé à réviser à la baisse ces acquis, à la faveur de l’intégration de la société au groupe CDC Habitat. Pour les employés c’est en réalité une baisse de leur salaire. Ils se battaient aussi pour l’amélioration de leurs conditions de travail, face à l’augmentation de la charge et de la pression au travail. Ils ont aussi réclamé le remboursement de trois jours de salaires prélevés à six employés accusés à tort de malversations. Les grévistes n’ont pas obtenu satisfaction sur toutes leurs revendications. Mais par leur action collective soudaine et d’une ampleur jamais vue depuis des années, les travailleurs ont exprimé leur ras-le-bol et leur solidarité face à leur direction. Sur le piquet, les employés de différents services et des agences de toute la Guadeloupe ont appris à se connaitre et se sont rendu compte qu’ils ne sont pas seuls. Les trois jours de grève ont été payés.