CO N°1281 (12 mars 2022) – Dans les entreprises

Échos des hôpitaux Martinique

Bon vent Man pitji

Une directrice provisoire qui s’est surtout distinguée à chercher des stratagèmes pour débusquer les collègues non vaccinés et réprimer ceux qui, vaccinés ou non vaccinés, étaient mobilisés contre l’obligation vaccinale.

Un bilan faussement positif et… la colère des agents !

La dame a été jusqu’à dresser un bilan positif de son séjour. Peu importent les nombreuses suspensions de collègues, les dysfonctionnements qui en résultent dans les services et la mauvaise prise en charge des patients. Elle était là pour faire appliquer la loi. Mais son autoritarisme n’est pas passé comme une lettre à la poste et plus d’une fois, elle a eu à faire face à la colère des agents.

Nier la réalité

Plus de 300 collègues seraient suspendus, c’est-à-dire sans salaire aux dires de de Wilde. À cela s’ajoutent plus de 700 collègues en arrêt maladie. Cette violence est intolérable.

Écho de l’aéroport

Dufry : la direction veut licencier une collègue en longue maladie

Une collègue ayant 35 ans d’ancienneté se trouve depuis près de deux ans en arrêt pour longue maladie. Selon la médecine du travail, on ne pourrait pas la reclasser. Or cette collègue se déplace néanmoins, et effectuait surtout un travail de contrôle. De plus, comme elle est déléguée au CSE, on ne peut pas la licencier n’importe comment. À n’en pas douter, les 35 ans passés chez Dufry ou dans les entreprises qui l’ont précédée ont une large part dans le mauvais état de santé de cette collègue. La direction n’a toujours pas évalué la pénibilité des postes de façon détaillée. Certaines d’entre nous pourraient bien se trouver dans le même cas, c’est pourquoi nous devons la soutenir d’autant plus.

Écho des hôpitaux Guadeloupe

CHU : urgence Covid, nous avons reçu le ciel sur la tête

Nous étions pourtant situés au rez-de-chaussée, quand brusquement le plafond s’est effondré, et une masse d’eau et de gravats a dégringolé sur nos têtes. Nous comprenons pourquoi aucun bilan de la structure n’a été fourni, ni avant, ni après l’incendie.

Pawòl a travayè bannann

Chlordécone : indemnisation… pas pour les camarades femmes ?

Après des dizaines d’année de lutte, l’État a reconnu le cancer de la prostate comme maladie professionnelle liée à l’empoisonnement aux pesticides. Les ouvrières agricoles sont victimes de cet empoisonnement et développent des cancers du sein, du sang… Pour l’instant l’État refuse la prise en charge de ces maladies graves. La lutte pour l’indemnisation des ouvrières agricoles se poursuit !

Chlordécone : la décontamination est possible…

Un chercheur a déclaré qu’il existe un procédé pour réduire les concentrations de chlordécone dans les sols de 68 % en trois mois. Ce qui rendrait possible d’y planter des cultures vivrières.

Écho de Jarry

EDF Centrale Jarry : mi pwofitasyon-la

Le bénéfice pour 2021 frôle les 100 millions d’euros. Chaque année c’est plus ou moins la même chose. Ces profits viennent du travail des salariés de la centrale. Il y a largement assez pour augmenter tous nos salaires !

EDF Centrale Jarry : 800 euros, c’est tout ?

À cause du bon bilan 2021, une prime de 800 € devrait être versée en avril. Si le bénéfice de 2021 était réparti entre tous les travailleurs, ça ferait beaucoup plus ! Le compte n’y est pas.

La voix des communaux

Cacao touné chocolat

Dans certains services, les agents utilisent des logiciels professionnels spécialisés pour accomplir leurs missions comme Mélodie, le Sphinx, Cacao, Comedec… Sauf que certains logiciels ont des bugs sans arrêt. Parfois les licences ne sont pas renouvelées. À force de vouloir faire des économies, un jour il y aura un bug général au niveau des agents.

L’Écho de Pôle emploi

NAO : quand la direction confond  aumône et augmentation de salaire

C’est vrai, les deux mots commencent par les mêmes lettres. C’est sans doute pour cela que le DG ne voit pas la différence ! Nous pouvons l’aider à y voir plus clair, tous ensemble !