Le Pakistan subit des inondations dévastatrices d’une ampleur considérable. Les pluies durent depuis des mois, un tiers de la surface du pays s’est retrouvé sous l’eau, 1 300 personnes sont mortes, plus d’un million d’habitations sont détruites. Les sinistrés sont menacés par les conditions sanitaires, sans toit, manquant de tout, une épidémie de dengue s’est même déclarée avec la prolifération des moustiques. La mousson, responsable de la catastrophe actuelle au Pakistan est un phénomène naturel et saisonnier, les vents qui se dirigent des océans vers le continent asiatique apportent des précipitations très abondantes en été. Le réchauffement climatique, en bouleversant les températures de ces régions, pourrait être à l’origine de moussons d’intensité exceptionnelle et de plus en plus fréquentes. La catastrophe est d’autant plus grande qu’au Pakistan la population est très pauvre et les infrastructures fragiles. La misère elle, n’est pas un phénomène naturel mais le résultat de l’exploitation capitaliste et pourrait être évitée.