La direction du journal quotidien France-Antilles va procéder à une restructuration de l’entreprise. Il s’agit de lancer une imprimerie numérique et de développer la rédaction web. Le 1er février, l’inspection du travail a validé ce plan qui prévoit la suppression de 31 postes en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Seul 19 nouveaux postes seront créés : le compte n’y est pas !
Xavier Niel, le patron de France-Antilles avait déjà licencié une partie des salariés lors du rachat du journal en 2020. Cette reprise avec des dizaines de licenciements avait d’ailleurs été financée en partie par l’argent public à une hauteur d’environ trois millions d’euros.
La modernisation du travail est souvent prise comme prétexte par les patrons pour licencier. Elle devrait au contraire servir à soulager les travailleurs dans les tâches pénibles, répétitives, dangereuses, et permettre de ralentir les cadences. Mais la direction préfère licencier pour se faire plus de profit.