CO N°1323 (09 mars 2024) – Éditorial – Le capitalisme et son climat de guerre : un système à renverser !

« Les menaces occidentales créent un réel risque de conflit nucléaire ». C’est ce qu’a déclaré Poutine le 29 février suite au discours de Macron. Ce dernier a déclaré que des troupes occidentales pourraient être envoyées en Ukraine.

Ce n’est pas la première fois que Poutine évoque l’utilisation de la bombe nucléaire. Rappelons quand même que c’est l’impérialisme nord américain qui, lui, a lancé deux bombes atomiques sur les populations civiles du Japon en 1944. Pendant toute la période de la guerre froide entre la Russie stalinienne et l’impérialisme occidental, le risque de guerre nucléaire a plané sur le monde. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale les guerres régionales n’ont jamais cessé.

Aujourd’hui la guerre mondiale est de nouveau dans l’air du temps. Et cela, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022. Les budgets des armées augmentent dans plusieurs pays, y compris en France. Tout cela montre que les puissants de ce monde se préparent à la guerre. Cela ne signifie pas forcément qu’il y aura très prochainement une guerre mondiale. Mais ce qui est certain, c’est que les dirigeants ont tous l’arme au poing.

Ils installent un véritable climat de guerre. C’est une réalité au vu des conflits sanglants qui se multiplient. En Palestine, les pays impérialistes laissent Israël massacrer 30 000 personnes à Gaza depuis le 7 octobre 2023. La guerre en Ukraine fait des dizaines de milliers de morts et blessés des deux côtés. Toutes ces guerres, ces conflits sont générés par les classes et les couches dominantes riches. C’est  un système qui fonctionne sur l’exploitation des travailleurs, par les grandes bourgeoisies occidentales ou la riche bureaucratie russe, qui tous se gavent de profits.

Le système capitaliste est un système pourrissant qui enchaîne les crises économiques. C’est inévitable. Et pour se relever des crises économiques, les capitalistes font payer la crise aux travailleurs et aux plus pauvres. Les temps de crises, d’inflation et de chômage sont propices aux guerres. La crise des années 1910 a engendré la première guerre mondiale. Quant à la deuxième guerre mondiale, elle a été impulsée par la crise de 1929.

La situation actuelle conduira à de nouveaux krach boursiers et crises économiques violentes. À mesure que les choses se dégradent avec l’inflation, l’augmentation de la précarité et les crises économiques, les chefs d’États évoquent plus souvent la perspective de guerre. Ces dirigeants du monde, à savoir les capitalistes et les gouvernements à leur service, jouent avec nos vies ! Le capitalisme et les dirigeants de ce système n’ont rien à apporter de bon à l’humanité. Ils sont les principaux destructeurs. Ils sont donc incapables de diriger la planète.

Il y a une classe capable de diriger ce monde : c’est celle des travailleurs. La seule classe qui vit ou survit de la vente de sa force de travail à prix réduit, mais qui produit toutes les richesses. C’est la classe sur laquelle repose toute la société. La classe ouvrière subit l’esclavage moderne. Elle n’a rien à perdre mais tout à gagner en renversant le système capitaliste. Ainsi, les travailleurs auront une porte ouverte vers un monde sans domination d’une classe sociale sur une autre, sans concurrence entre grandes puissances et donc sans menace de guerre.

Ce programme est celui des communistes révolutionnaires. Les travailleurs ont tout intérêt à adhérer à ce programme, le seul capable de les mener vers un changement de société qui sauvera toute l’humanité.