Les lundi 25 et mardi 26 mars, des agents des équipes de nuit de l’hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France, regroupés en collectif, étaient mobilisés à partir de 19 heures.
Ils ont ainsi manifesté leur ras-le-bol face à ce qu’ils qualifient d’« usure physique et mentale ». Ils ont menacé de se mettre en grève illimitée si leurs revendications n’étaient pas entendues par la direction.
Ils dénoncent en particulier l’insuffisance de sécurité sur le site et le sous-effectif permanent pouvant entrainer leur mise en danger ainsi que celle des patients, en cas d’absence de collègues. Ils réclament aussi, une « meilleure considération », en plus de la reconnaissance du travail de nuit, l’annualisation de leur temps de travail et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Dès le mercredi 27 mars, la direction des Ressources humaines a quand même bougé et a reçu une délégation des salariés en colère. Reste à voir si elle donnera des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Les agents de nuit se disent habitués aux « belles promesses non suivies de concret ». Ils ont tout intérêt à rester vigilants et à se montrer prêts à trouver des renforts auprès des collègues, tant les problèmes sont identiques dans l’ensemble des services à l’hôpital Pierre Zobda Quitman.