Le GUSR (Guadeloupe unie, solidaire et responsable) de Losbar, président du conseil départemental, a choisi comme slogan de campagne pour les élections législatives anticipées : « la Guadeloupe d’abord ».
« La Guadeloupe », « je travaille pour la Guadeloupe » sont le leitmotiv de Losbar et Chalus, le président du conseil régional.
Ils se cachent derrière « la Guadeloupe » pour jouer sur la corde régionaliste voire chauvine de la population.
Et « la Guadeloupe » dont ils parlent, en réalité, c’est la Guadeloupe de ceux qui la possèdent en terres, en usines, distilleries, en comptes en banque bien garnis, c’est-à-dire la classe privilégiée la bourgeoisie. C’est le pays de leurs serviteurs politiques, les notables. C’est tout ce petit monde qui a le pouvoir avec les deniers publics et privés.
D’un autre côté il y a la Guadeloupe des pauvres. C’est-à-dire la Guadeloupe des chômeurs, de ceux qui vivent dans la précarité, qui survivent avec des pensions de retraite de 500 euros, avec le RSA. Il y a les travailleurs pauvres qui sont au SMIC c’est-à-dire moins de 1 400 euros nets par mois. Il y a la Guadeloupe de ceux qui fréquentent les épiceries fines et la Guadeloupe de ceux qui fréquentent les épiceries solidaires, la banque alimentaire. Cela fait donc deux Guadeloupe séparées par un fossé de classe !
Nos camarades qui militent et qui se présentent aux élections sont dans le camp de la Guadeloupe des travailleurs et des pauvres.
Ils militent pour « la Guadeloupe des pauvres d’abord » ! Pour que les pauvres, les exploités se battent pour changer leur sort !