Le 20 janvier, Donald Trump endossait sa fonction de président des États-Unis. Il s’est entouré de milliardaires et de multimillionnaires américains pour former son gouvernement, tel Elon Musk…
Sous la présidence de Trump, lui-même homme d’affaires milliardaire, les ultras riches ne se cachent plus derrière des politiciens pour diriger. Ils sont directement au pouvoir. Trump compte bien, sans faux-semblant, être le représentant de ce pouvoir des plus riches.
Au lendemain de son investiture, Trump avait déjà émis 26 décrets. Pas un seul de ces décrets ne s’attaque au chômage, aux bas salaires, à l’inflation, aux inégalités aux États-Unis… Au contraire ces décrets sont là pour permettre à l’État de mettre moins d’argent pour les services à la population, et permettre aux capitalistes de se faire encore plus de profit.
Parmi ces décrets, il y a le recul sur les droits des immigrés. Trump en a fait son sujet favori durant sa campagne. Dans la foulée de son investiture, des centaines d’immigrants étaient renvoyés par avion militaire. Sa politique xénophobe a pour but de diviser les travailleurs entre étrangers et américains. Ceux qui y gagneront, ce seront les capitalistes, qui continueront à exploiter durement travailleurs étrangers et américains.
Certains des décrets visent à réduire l’argent des impôts consacré aux besoins de la population. Par exemple le gel ou la suppression du nombre d’employés fédéraux. C’est Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, à la tête de Tesla, SpaceX et du réseau social X (ex-Twitter), qui est chargé de réduire les dépenses pour les plus pauvres… quelle ironie. Il est désormais ministre de « l’efficacité gouvernementale ». Sa mission, en clair est de récupérer de l’argent public pour qu’il soit servi aux capitalistes comme lui.
Il y a aussi le décret sur le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Trump est un climato-sceptique, c’est-à-dire qu’il ne croit pas que le réchauffement climatique soit en lien avec les activités humaines. Ce qui est pourtant déjà démontré scientifiquement. Mais surtout, cet accord est un frein pour les industriels de l’énergie qui ont toujours envie de faire le maximum de profit en exploitant charbon, pétrole, etc.
Sur le plan international, Trump continue de soutenir Israël dans le massacre à Gaza pour le plus grand bonheur des industriels de l’armement américains, puisque les États-Unis sont le principal soutien militaire d’Israël.
Il compte taxer tout ce qui entre aux États-Unis, pour favoriser les capitalistes américains. Mais la conséquence sera surtout l’augmentation des prix, qui pèsera sur les plus pauvres.
Lors de la cérémonie d’investiture, les hommes et femmes les plus riches ont été invités. Jeff Bezos, les « rois de la tech » Mark Zuckerberg, Sundar Pichet, Tim Cook. Les milliardaires français Bernard Arnaud et Xavier Niel étaient présents. L’extrême droite européenne dont le Rassemblement national (RN) était invitée. C’est ce monde-là que Trump incarne sans se cacher. Le monde des exploiteurs, des fauteurs de guerre, et des ennemis des travailleurs.
Partout sur la planète, ce sont les capitalistes qui dominent, même quand ils se cachent derrière un État. C’est le règne des plus riches. Mais partout, ces richesses ce sont les travailleurs qui les produisent. Les travailleurs sont la force sociale capable de contester le pouvoir des capitalistes et de mettre fin à leur règne en les expropriant, de récupérer toutes les richesses et tout faire fonctionner non plus pour les profits, mais pour répondre aux besoins de l’humanité.
Regroupés dans des partis ouvriers révolutionnaires qui se donneront pour but de renverser le système capitaliste, les travailleurs au pouvoir pourront construire cette société plus juste.