CO N°1344 (15 février 2025) – Dans les entreprises

Chantiers en lutte (Martinique)

Chômage forcé. Sé dé bann vagabon

Ainsi, certains travailleurs du bâtiment ou d’entreprises de transport dénoncent le comportement de leur patron. Pour se débarrasser de leurs salariés, sans entretien, sans rien respecter, et sans même les avertir au préalable, ces patrons ont le toupet de venir sur les chantiers. Ils remettent alors au salarié concerné et sous pression, un document de rupture conventionnelle, à remplir et à signer le plus vite possible. Qu’ils ne soient pas étonnés un jour d’être reçus comme ils le méritent !

Konba travayè bannann (Martinique)

Dans la famille «patron», donnez-moi l’escroc !

L’employeur de l’exploitation Désirade au Lamentin vit caché, car toutes les demandes de rencontre faites par les salariés sont restées lettres mortes. Pour se dédouaner de son forfait, le patron ne se gêne pas pour faire courir le bruit que l’entreprise est en difficulté et est sous menace d’une liquidation judiciaire. Mais tout cela est faux, car vérification faite, auprès du tribunal de commerce, l’entreprise n’est engagée dans aucune procédure. Une question se pose : qu’a-t-il fait des fonds POSEI qu’il a reçus ?

L’écho des hôpitaux (Martinique)

Urgences : pas assez de brancards !

Ambulances et pompiers sont souvent bloqués aux Urgences car il n’y a pas de brancards pour installer leurs patients. Tant qu’ils n’ont pas récupéré leurs brancards ils ne peuvent partir et répondre à d’autres appels d’intervention à faire. Cela désorganise toute la chaîne et au bout ce sont les malades qui trinquent ! Ce problème de brancards est récurrent. C’est inadmissible !

L’Écho de Jarry (Guadeloupe)

SGEC Gaddarkhan : congés impayés

Le patron ne paye toujours pas la Caisse de congé payé comme il le faudrait. Résultat, des travailleurs partent en congé sans indemnisation. Certains ne sont pas indemnisés depuis les congés du mois d’aout…

BTP : prévoyance…

Depuis le 1er janvier les employés du BTP sont censés avoir un nouveau régime de prévoyance collective, en cas d’arrêt maladie. Quand on voit comment ça se passe avec la caisse de congé payé chez Gaddarkhan… Ce ne serait pas mieux que les travailleurs contrôlent eux-mêmes ce fameux régime ?

L’écho des hôpitaux (Guadeloupe)

PPE : ASH surexploités

Nous, ASH, étions affectés à l’entretien des chambres. Voilà que la direction, qui n’a pas payé le prestataire de service affecté à l’entretien des couloirs, se tourne vers les ASH pour faire ce travail supplémentaire : c’est ça la PWOFITASYON !

Cardio-neuro : il suffisait d’y penser !

Là aussi, l’encadrement a trouvé une solution miracle pour faire effectuer la tâche par un personnel insuffisant : travailler en 12 heures. Nous, nous avons une autre idée bien plus porteuse : embauchez !