Le mercredi 30 décembre, la loi légalisant l’avortement sans condition jusqu’à 14 semaines de grossesse a été votée.
C’est une victoire pour tous les mouvements féministes qui se battent depuis des années pour légaliser l’avortement sans condition, mais également pour les femmes qui subissent les conséquences criminelles de l’avortement illégal.
Selon le gouvernement, entre 370 000 et 520 000 avortements clandestins sont pratiqués chaque année. Dans ce pays de 44 millions d’habitants, 38 000 femmes sont hospitalisées tous les ans pour complications lors d’avortements clandestins.
Le vote de la loi a été suivi en direct par des milliers de partisans du « oui », en majorité des femmes, à proximité du parlement. La campagne pour l’avortement légal et sûr a regroupé plus de 300 organisations féministes.
L’Argentine, Cuba, l’Uruguay, le Guyana et la province de Mexico sont les seuls à autoriser l’avortement sans condition en Amérique latine. De trop nombreux pays d’Amérique latine et du monde interdisent l’avortement, même en cas de viol et de grossesse à risque pour la vie de la femme. Dans ces autres pays, le combat continue ou doit commencer !