CO N°1275 (30 novembre 2021) – Guadeloupe – Martinique : brèves

Comités de grève et comités d’action

Dans les entreprises, élisons des comités de préparation à la grève puis des comités de grève soutenus par les syndicats. Mais dans les quartiers, sur les barrages, dans les communes, mettons sur pied des comités d’action. Dans ces comités nous discutons de nos propres problèmes, nous formulons nos revendications propres à notre environnement immédiat. Il faut faire émerger un pouvoir des masses pauvres, car c’est nous qui sommes les plus exploités, les plus pauvres, les plus colonisés. Et, on le voit, on ne peut pas compter sur nos élus habituels ; élus du reste par une minorité de la population.

Victorin Lurel, lèche botte des présidents du moment

En 2009 il s’était exprimé contre le mouvement social, pour plaire à Sarkozy. Aujourd’hui, il cire les pompes de Macron en disant qu’il soutient la détermination d’Olivier Véran qui ne cède pas sur l’obligation vaccinale. Il parle d’une « minorité d’activistes qui donne le ton au pays ». Des milliers de manifestants qui défilent depuis quatre mois, une minorité ? C’est Lurel qui finira sa vie politique en minorité insignifiante. Il perd déjà toutes les élections. Nul ! Zéro plus zéro = la tête de Toto !

Pour le vaccin,  contre les sanctions

Le mouvement social actuel n’est pas seulement un mouvement contre la vaccination. C’est une explosion sociale. Nous, à Combat ouvrier, nous sommes vaccinés. Nous ne militons pas contre le vaccin contrairement à certains. Mais nous n’admettons pas que l’on fasse perdre leur emploi et leur salaire à des centaines de travailleurs de la santé parce qu’ils ne veulent pas se vacciner. Cela est intolérable !

Aux jeunes activistes de nuit !

Les destructions et incendies sont tristes pour les petits commerçants. Nous comprenons leur désarroi. Nous espérons que les assurances seront diligentes et conséquentes. Mais les jeunes émeutiers eux, qui va les assurer contre une vie sans espoir ? Ils sont désespérés. Ce sont les damnés de la terre, pauvres, au chômage, sans perspectives. Nous comprenons leur explosion de colère. Mais nous les appelons à se battre avec nous contre les gros capitalistes, les gros possédants et non contre les petits commerçants.