Mardi 23 et mercredi 24 avril, les parents d’élèves du collège Rose-Saint-Just (La Trinité) ont bloqué les accès du collège. Ils ont été rejoints par le personnel enseignant. Ensemble, ils dénoncent une baisse de moyens à compter de la prochaine rentrée scolaire.
Le rectorat communique chaque année aux chefs d’établissement leur Dotation Globale Horaire (DGH). Il s’agit du nombre d’heures attribuées à l’établissement pour assurer les enseignements. Le chef d’établissement doit ensuite se débrouiller pour répartir le volume d’heures qu’il a reçues compte tenu du nombre d’élèves inscrits. Cette DGH rétrécit année après année. Objectif : réaliser des économies. Et pour atteindre cet objectif, le ministère a recours à plusieurs méthodes dont les suppressions de postes, les heures supplémentaires imposées et l’augmentation des effectifs par classe. Ce sont ces mêmes raisons qui ont conduit à des mobilisations dans plusieurs collèges (Carbet, Marin) avant celui de Trinité. À la rentrée prochaine de septembre 2024, ce sont plus d’une centaine de postes qui doivent être supprimés, autant dans le primaire que dans le secondaire. Personnel enseignant et personnel administratif sont concernés.
Pour les sept prochaines années, Macron va consacrer 413 milliards d’euros au budget militaire. Et pour le financer, des économies sont réalisées sur des secteurs essentiels comme l’Éducation, la Santé, les équipements publics, etc.
Dénoncer cette politique est juste. Mais pour contraindre le gouvernement à reculer, des mobilisations massives, collectives et coordonnées sont indispensables.