Samedi 14 juin, plus de 300 personnes sont venues assister au meeting de clôture des Assises populaires contre la vie chère, à l’Espace Laguerre, à Rivière-Salée.
Ce meeting, au même titre que les assises contre la vie chère, a été organisé à l’initiative des députés Nadeau et Nilor du groupe politique Péyi-a (le pays).
Les intervenants étaient des élus, des députés et des maires, ainsi que les deux leaders du RPPRAC, Rodrigue Petitot et Glwadys Roger, à l’origine de l’appel à la mobilisation contre la vie chère en 2024.
Parmi les députés ayant pris la parole, il y avait deux députés de la Réunion, Ratenon et Maillot, deux autres de la Guyane, Castor et Rimany, ainsi que la députée de l’hexagone Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Les députés de la Réunion et de la Guyane se joignent au mouvement car leurs territoires sont aussi touchés par la vie chère.
Le meeting a commencé par la liste des mesures discutées lors des deux jours d’assises et qui seront soutenues par les députés à l’Assemblée nationale. Les députés souhaitent défendre, entre autres, un différentiel de prix sur l’alimentaire entre l’hexagone et l’outre-mer entre 15 % et 10 % ou encore l’application des sanctions en ce qui concerne les marges arrières abusives réalisées par les grands distributeurs de l’alimentation tel que le Groupe Bernard Hayot.
Les personnes présentes au meeting, des travailleurs, des gens de la population laborieuse, ont vivement réagi lors des interventions. Cela montre que le problème de la vie chère préoccupe encore les masses laborieuses qui veulent en finir avec la précarité. Mais le combat des élus à l’Assemblée nationale ne suffira pas. Seule une lutte collective et offensive, des travailleurs et de la population laborieuse, permettra la mise en place de réelles mesures contre la vie chère, telles que des augmentations de salaires et des revenus et la baisse des prix.