À l’issue du procès en comparution immédiate du 2 décembre, Rodrigue Petitot a été con-damné à 10 mois de prison « aménageables », c’est-à-dire sous surveillance électronique. Ces juges l’ont donc déclaré coupable « d’actes d’intimidation envers des élus martiniquais » pour des propos tenus dans une vidéo. Pour ses avocats, il s’agit bien d’une décision qui touche à la liberté d’expression. Même s’ils n’ont pas suivi la réquisition du procureur qui avait demandé 12 mois d’enfermement, les juges ont été dans le même sens, faisant de Petitot un prisonnier politique.
Comme l’ont affirmé à l’énoncé du verdict les centaines de personnes massées devant le tribunal cette condamnation inique n’empêchera pas le mouvement contre la vie chère de continuer, voire de s’amplifier.