CO N°1343 (1er février 2025) – Dans les entreprises

Konba travayè bannan (Martinique)

C’est le ton qui fait la chanson !

Sur une exploitation située au Lamentin, une équipe d’ouvriers haïtiens a fait savoir à l’employeur, qu’il était l’heure de les ramener aux vestiaires. Ce dernier, a réagi en disant : « qu’il ne fait pas le taxi ».

Ce qui suit lui pendait au nez, car les six travailleurs n’ont pas mâché leurs mots et l’ont traité comme il le méritait. La fin de l’histoire nous apprend, que l’employeur n’a pas manqué de dire, que c’était bien la première fois, que des ouvriers haïtiens lui parlaient ainsi. Comme quoi, il faut toujours une première fois !

Écho des hôpitaux (Martinique)

Rétropédalage du gouvernement sur les jours de carence

Le gouvernement a reculé sur le passage de un à trois jours de carence dans le public. Encore heureux ! Il n’y a pas de petit arrêt. L’indemnisation devrait courir dès le premier jour. Si le travail c’était la panacée ça se saurait !

La voix des communaux(Abymes)

Pense-bête

Comme la priorité ce sont les intérêts des agents et que tout augmente sauf les salaires, il faut déjà noter au pense-bête 2025 : la participation de l’employeur pour la mutuelle des agents, une vraie augmentation du ticket restaurant et des augmentations de salaire.

Écho de France-travail (Guadeloupe)

Quelle mouche a piqué la directrice territoriale ?

À l’entendre lors d’une réunion avec les collègues de Saint-François c’est leur faute si la direction régionale ne comble pas les postes manquants depuis plusieurs années. À peine nommée sur le poste elle s’est déjà mofwazé en censeure. Un peu de respect pour les collègues ça ne l’étoufferait sûrement pas…

Écho des hôpitaux (Guadeloupe)

Des petits trous devenus grands

Des trous parsemaient le couloir allant des urgences aux monte-malades. Surprise ! Ils ont été bouchés.

Mais… probablement bouchés avec les gravats recueillis dans les trous du parking et des routes. Ceux-là, de trous sont devenus fossés !

Écho de l’aéroport (Guadeloupe)

Protect company : le harcèlement continue

La collègue qui a été injustement privée de badge et sortie de son poste par la BGTA est actuellement en arrêt-maladie. Bien que la direction ait reconnu à demi-mot ses torts, elle continue néanmoins à mettre en difficulté cette collègue. En effet, cette dernière n’a rien perçu comme salaire bien qu’elle doive bénéficier de la subrogation, c’est-à-dire être payée par l’entreprise et non par la sécu.

Mais Protect n’est pas à l’abri d’un retour de bâton : pli ta, pli tris !