À Trinidad-et-Tobago, l’armée a été placée en alerte maximale ce vendredi 31 octobre, signe que ce petit pays tente de se prémunir face à une escalade qui le dépasse.
Car derrière la rhétorique de la « lutte contre le narcotrafic », les États-Unis multiplient les opérations militaires dans la région, déployant navires de guerre et avions de chasse autour du Venezuela. L’administration Trump, tout en niant vouloir frapper Caracas, reconnaît pourtant des opérations clandestines de la CIA et prépare le terrain à une nouvelle démonstration de force impérialiste.
Face à ce danger, tout en applaudissant la politique agressive de Trump dans la région, la nouvelle première ministre Kamla Persad-Bissessar et le gouvernement trinidadien cherchent à rassurer la population. Mais l’inquiétude grandit : chacun comprend que l’île pourrait se retrouver prise entre deux feux. À Caracas, Maduro dénonce à juste titre la volonté de Washington de s’emparer du pétrole vénézuélien sous couvert de « lutte antidrogue ».
Ce nouvel épisode confirme que, pour les peuples de la région, les manœuvres de la plus grande puissance impérialiste ne signifient ni paix ni sécurité, mais la menace permanente de guerre et de pillage.