Le cyclone Melissa a ravagé la Jamaïque le 28 octobre 2025, faisant au moins 28 morts. Le sud d’Haïti a subi des pluies torrentielles et des glissements de terrain faisant au moins 30 morts. Ce cyclone a été très violent avec des rafales à 360 km/h.
En Jamaïque, il a particulièrement touché la ville de Black River. De grandes inondations ont été observées. La grande majorité des habitations ont perdu leur toit. Des familles se retrouvent sans rien.
En Haïti, les pluies ont provoqué des glissements de terrain impressionnants. À Petit-Goave, les coulées ont envahi des chemins, emportant des enfants. Des voitures se sont retrouvées ensevelies. La boue a envahi des maisons à hauteur de fenêtre.
Le cyclone étant passé, les populations restent vulnérables à des risques sanitaires. Les inondations ont engendré des poches d’eau stagnante. Des moustiques peuvent s’y développer et propager des maladies telles que le chikungunya. Le terrain est propice au développement de bien d’autres maladies. Les habitants sinistrés sont d’ores et déjà en manque de nourriture mais aussi en manque de soins médicaux, notamment pour ceux souffrant de maladies chroniques telles que le diabète et l’insuffisance rénale.
L’ouragan Melissa est une catastrophe naturelle extrêmement puissante, certes. Mais la catastrophe sociale engendrée par son passage est le fruit pourri du capitalisme. Ce système produit de la pauvreté et de la misère à l’échelle mondiale. Ce sont les villes et les quartiers les plus pauvres qui ont été les plus durement touchés. Ce sont les masses laborieuses qui vivent dans des zones inondables, faute de pouvoir se loger ailleurs.