L’exploitation éhontée de nos camarades haïtiens
À « Périnelle» à Saint-Pierre, c’est selon qu’on soit Martiniquais ou Haïtien, ou selon qu’on connaisse ses droits ou pas, qu’on est traité. Les ouvriers qui sont d’origine haïtienne arrivent dès 6 heures du matin, et commencent leur journée de travail.
Le respect du temps de travail voudrait que la journée continue au champ, se termine à 13h. Mais visiblement ce n’est pas comme cela que l’entend le « commandeur », qui remet une couche de tâche aux camarades qui reviennent avant 13h. Pourtant sur leur bulletin de salaire, c’est pas porté travailleurs à ressources inépuisables !
Le management par la terreur
C’est la méthode que préconisait, il y a peu, le Centre national du patronat français. Visiblement les travaux pratiques ont bel et bien commencé sur l’Habitation Assier au Lorrain.
Une ouvrière déjà en proie à des problèmes, se trouve être la bête noire de la direction. Elle est très souvent renvoyée de son travail pour un oui ou un non, et ce n’est ni plus ni moins qu’une forme de terreur organisée.
Si pour l’employeur, la terreur est un bon outil de gestion, c’est pour l’ouvrière, une arme de destruction lente. Un sacré revers que les ouvriers se chargeront de remettre en cause un jour ou l’autre.