Le 22 mars dernier, la salle de spectacle Crocus City Hall près de Moscou était frappée par un attentat : un groupe d’hommes armés de fusils d’assaut, kalachnikov, cocktails Molotov a ouvert le feu sur la foule et déclenché un incendie alors que le spectacle allait commencer.
L’attaque, depuis revendiquée par l’État islamique au Khorassan (Daech), a fait 144 morts et 551 blessés selon le dernier bilan publié.
Poutine a tout de suite accusé l’Ukraine. Rien de surprenant à cela compte tenu de la guerre entre Kiev et Moscou. Après l’arrestation de plusieurs suspects, Poutine a fini par reconnaître que l’attentat avait été commis par des islamistes radicaux. Mais les autorités russes ont accusé l’Ukraine et ses alliés occidentaux de « l’avoir facilité », ce que ces derniers démentent formellement.
Aujourd’hui, c’est au tour de la Russie d’être frappée par Daech. Car pour les islamistes, il n’y a aucune différence entre Moscou et les autres États de la planète.
En fait, l’État islamique (Daech), est un « enfant » des grandes puissances et tout particulièrement des États-Unis. En effet Ben Laden et son groupe ont été aidés par les États-Unis dans leur guerre contre la Russie en Afghanistan. Par la suite, les islamistes s’en sont pris aux États-Unis (attentat du World Trade Center le 11 septembre 2001). Ils ont étendu leur influence sur toute la planète, souvent avec l’aide de pays comme l’Arabie Saoudite.