À Petit-Bourg les habitants ont formé un comité anti-sargasse.
Ils étaient réunis à une soixantaine le 4 septembre pour exprimer leur détresse et surtout leur colère face à l’absence d’initiative. Depuis plusieurs mois les gaz de sulfure d’hydrogène rejetés par les algues en décomposition asphyxient les habitants. Ce n’est pas qu’une nuisance, c’est un véritable poison qui provoque de graves problèmes de santé et des dégâts matériels. Au même titre que la crise de l’eau, les autorités de l’État ne s’engagent pas à la hauteur de l’urgence. Les habitants sont sur la bonne voie : puisque les autorités se moquent du problème, les habitants n’ont d’autre choix que de les forcer à agir.