C’est le constat d’une étude menée auprès de 5 600 jeunes et publiée le 3 septembre 2025 sur la santé mentale des jeunes en France et en Outre-mer par l’Institut Montaigne, la Mutualité française et l’Institut Terram.
Les résultats sont alarmants : 25 % des jeunes de 15 à 29 ans seraient atteints de dépression. En Outre-mer c’est pire ! Près de quatre jeunes sur dix souffrent de dépression : 52 % en Guyane, 44 % en Martinique, 43 % à Mayotte, 37 % en Guadeloupe et 32 % à La Réunion. Les chiffres sont en augmentation par rapport à 2021.
L’étude fait le lien entre la situation sociale et économique des jeunes et leur mal-être. La précarité et la pauvreté détériorent la santé mentale. La crise Covid a aussi aggravé cet état.
Les chiffres du mal-être des jeunes en Outre-mer ne sont pas surprenants. Les régions d’outre-mer sont les plus pauvres de France ! Le chômage, la pauvreté et la vie chère font beaucoup plus de dégâts dans ces territoires, qui subissent en plus le mépris colonial.
En Guadeloupe, ces derniers mois, des cas de suicides ou de tentatives ont choqué la population : en mars, une collégienne a mis fin à ses jours dans son établissement à Sainte-Rose. Un autre collégien allait passer à l’acte si sa maman n’avait pas découvert à temps ses intentions. Quant à Enzo Nathou, 22 ans, qui avait disparu le 17 août et dont le corps a été retrouvé à Anse-Bertrand, il se serait suicidé selon les premiers éléments de l’enquête.
La santé mentale a soi-disant été érigée en grande cause nationale en 2025. Voici toute l’hypocrisie d’un État qui retire des moyens dans la santé publique et en particulier la psychiatrie et qui arrose d’aides, de commandes et de subventions le grand patronat.
Il est urgent de se débarrasser de ce système capitaliste malade. Les militants communistes révolutionnaires que nous sommes, ont une seule perspective à proposer aux jeunes, une perspective parmi les plus enthousiasmante qui soit : rejoindre les rangs de ceux qui se battent pour changer le monde.