Les enseignants ont suivi l’appel général à la grève, ils étaient environ 42 % de grévistes dans le premier et second degré. Près de 80 établissements scolaires ont été bloqués comme le lycée Gerville Réache et le collège Joseph Pitat à Basse-Terre, où les grévistes ont installé un piquet de grève devant les entrées.
Environ 250 manifestants se sont rassemblés devant le rectorat pour dénoncer la politique d’austérité du gouvernement. Ils réclament des moyens supplémentaires pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions. Ils ont dénoncé les suppressions de postes. La principale revendication a porté sur la suppression des 40 % pour les enseignants en congé de longue maladie et de grave maladie.
Suite à un décret de juin 2024, des agents en congé depuis le 1er septembre dernier ont reçu des courriers où on leur demande de rembourser le trop-perçu. Les montants s’élèvent à 5000 voire 10 000 à 15 000 euros. C’est un racket organisé pas seulement contre les enseignants mais contre tous les agents publics de l’État. Les représentants syndicaux ont rencontré le recteur. Une réunion de tous les recteurs des académies d’Outre-mer est prévue le 8 octobre sur ce problème. Les enseignants ont prévu d’élargir la mobilisation si le décret n’est pas modifié.