Dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre, des barrages ont été érigés à Fort-de-France, de même à Schoelcher dans la nuit du mardi 2 à mercredi 3 septembre. Les gendarmes ont essuyé des tirs en intervenant. Certains d’entre eux ont été blessés.
Les habitants des quartiers de Sainte-Thérèse, Rivière-Roche, Fort-de-France et Batelière, Schoelcher, ont vu leurs voies barrées durant les premières nuits de la rentrée des classes. En l’absence de manifestants aux abords des barrages, les forces de l’ordre ont ôté des voies les encombrants et véhicules brulés.
On a pu entendre sur les ondes, les habitants et les usagers des transports mécontents de ces débordements dans leurs quartiers. Pour certains, ces violences urbaines n’avaient rien d’étonnant, tant la vie chère est insupportable pour les moins fortunés. Le chômage, la précarité sont massifs.
En organisant des comités de lutte dans les quartiers et les entreprises, les travailleurs et les pauvres pourraient exprimer leur colère contre la politique des capitalistes de la grande distribution et l’État à leur service. Ils pourront ainsi imposer leurs intérêts aux profiteurs békés et noirs. De tels comités dirigés par les travailleurs pauvres, pourront se donner l’objectif d’arracher leurs revendications et le respect…