Ce lundi 20 octobre a débuté à l’Assemblée le projet de loi de finances 2026 afin de trouver de nouvelles recettes pour l’État. La réforme des retraites a été suspendue mais Lecornu veut économiser 30 milliards d’euros pour payer la dette et ce sera sur le dos de la population laborieuse et des classes populaires.
Le gouvernement a prévu de faire payer les malades en augmentant les participations forfaitaires et les franchises. À chaque fois qu’on passe chez le médecin ou qu’on achète un médicament, on devra donc payer un peu plus de sa poche, jusqu’à 350 euros par an. Lecornu s’attaque aux arrêts maladies, ils devront être limités à 15 jours ou à un mois. Il y a aussi la menace d’allonger les jours de carence en cas d’arrêt. Pour l’instant il y a trois jours de carence dans le privé. Les malades en affection longue durée devront payer leurs impôts sur les indemnités journalières. Ces mesures s’ajoutent au décret de 2024 qui supprime les 40% de prime de vie chère en cas de congé longue maladie aux Antilles. Les retraités verront aussi leurs revenus amputés avec la fin de l’abattement fiscal de 10%. Les prestations sociales et les retraites seront gelées comme les APL, ainsi que les aides aux handicapés, les allocations familiales. Elles ne seront pas indexées sur l’inflation. Les jeunes sont aussi touchés. Les apprentis verront leur salaire baisser car le gouvernement met fin aux exonérations de cotisations. Il y aura de nouveau des suppressions de postes de fonctionnaires : 3 119. Ces nouvelles coupes budgétaires vont toucher davantage les services publics.
Les plus riches capitalistes continueront de percevoir les centaines de milliards d’argent public. Ce sont 211 milliards d’euros d’aides de l’État qui sont versés chaque année à la bourgeoisie. Cette dette n’est pas la nôtre, c’est celle des capitalistes, c’est à eux de la payer.