CO N°1358 (25 octobre 2025) – Ukraine – L’impérialisme américain veut imposer sa paix

Vendredi 17 octobre, Trump, le président américain, a rencontré Volodimir Zelenski, le président ukrainien, venu lui demander de l’aide pour vaincre la Russie dans la guerre qui dure depuis février 2022.

Zelenski voulait obtenir de l’État américain des missiles de nouvelle génération dits « Tomahawk » pour frapper l’intérieur du territoire russe.

Mais Zelenski est reparti bredouille. Trump lui a fait la leçon et l’a sommé d’accepter la paix avec Poutine, le dirigeant de la Russie.

Sous couvert de mettre fin à la guerre en Ukraine, Trump négocie depuis plusieurs mois avec Poutine. Leur but : se partager l’Ukraine, ses terres rares et fertiles et le marché de la reconstruction du pays.

Dans ces pourparlers, dont sont exclus les dirigeants ukrainiens, Trump a déjà accepté qu’une partie du territoire ukrainien soit annexée définitivement à la Russie (notamment la région du Donbass, déjà sous administration russe).

C’est ce que Trump a redit à Zelenski le 17 octobre. Il lui demande de renoncer à ces territoires.

Il faut dire que le rapport de force n’est pas en faveur des dirigeants ukrainiens. Ils n’ont pas la force de frappe nécessaire pour gagner cette guerre. Depuis le début, c’est l’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), dirigé par les États-Unis, qui fournit des armes à l’Ukraine. Aujourd’hui, l’État américain ne veut plus financer.

En face, Poutine a intensifié ses frappes.

Les dirigeants européens, eux aussi exclus des négociations, volent au secours de l’Ukraine en lui fournissant des armes. Macron, se pose en chef de guerre contre le prétendu envahisseur russe.

Deux millions d’obus devraient être produits par l’Union européenne en 2025, quatre fois plus qu’en 2023. Un fonds européen de 500 millions d’euros a été créé pour ce faire.

Dans le rapport de force entre les États-Unis et la Russie les puissances européennes elles non plus, ne comptent pas. L’impérialisme américain ne se prive pas de leur faire sentir leur dépendance et de leur imposer sa puissance.

En attendant, le chiffre des victimes exilées, blessées ou décédées est proche du million.

Les populations ukrainienne et russe continuent de payer le prix du sang, conséquence de la rapacité capitaliste.