Le 18 janvier, un peu moins de cinq ans après les précédentes élections, les habitants de ces deux petites îles des Antilles qui forment le même État ont voté, un peu moins que d’habitude, avec 30 % d’abstention, pour élire les 17 membres de la Chambre des représentants : 16 pour Antigua et un pour Barbuda.
Le Parti travailliste d’Antigua-et -Barbuda (Antigua and Barbuda Labour Party ou ABLP), membre de l’Internationale socialiste, a obtenu huit sièges, au lieu de 15 en 2018.
Son leader, Gaston Browne, Premier ministre, avait pourtant fait de grandes promesses, baisse des taxes, révision du salaire minimum tous les deux ans, mille logements, des aides à la jeunesse… Pour la troisième fois, il garde la première place.
Le principal parti d’opposition, le Parti progressiste uni (United Progressive Party UPP) a lui, progressé avec six sièges, cinq de plus qu’en 2018. Il avait annoncé des hausses du salaire minimum et de 10 % pour les fonctionnaires, des aides aux petites entreprises.
Dans la petite île Barbuda, où il milite, Trevor Walker du Mouvement populaire de Barbuda (Barbuda People’s Movement, BPM) a retrouvé son siège.
La population de ces îles (91 000 habitants) est pauvre, l’eau est un problème ainsi que les installations publiques.
Le seul « changement » a été annoncé par le premier ministre : un referendum pour ne plus être dirigé par les rois d’Angleterre et devenir une République au moins juridiquement.