Le 19 septembre, un troisième bateau vénézuélien a été bombardé par les États-Unis en un mois.
Sous prétexte de lutte contre le narcotrafic, Trump a fortement accentué la présence militaire en mer des Caraïbes. Le président du Venezuela a qualifié ces actions de « guerre non déclarée ». De son côté, le Venezuela déploie aussi des troupes, envoie des militaires dans les quartiers populaires et prépare la population à prendre les armes pour défendre le pays.
Certes, Maduro est un dictateur féroce contre sa population. Il muselle et tue les oppositions, tandis que le niveau de vie se dégrade d’année en année. Mais les prétextes utilisés par Trump pour son coup de force sont bien loin de la réalité car c’est la Colombie, inféodée aux États-Unis, qui est le plus gros narcotrafiquant du continent. Le régime de feu Chavez et maintenant Maduro échappe au contrôle des USA et ses liens avec Cuba déplaisent fortement à l’État nord américain et à Trump.
Les pressions américaines durent depuis deux décennies sur le Venezuela, à coup de sanctions et de déstabilisation. Mais un nouveau cap semble être franchi. Et pour cause, ce pays détient les plus grosses réserves de pétrole au monde.