Un an après le début du mouvement contre la vie chère, les militants du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) se sont retrouvés sur le parking du stade de Dillon, le lundi 1er septembre dernier.
Le leader du mouvement Rodrigue Petitot a tiré le bilan de toutes ces manifestations, et proposé à celles et ceux qui le soutiennent une perspective politique. Il a proposé de lutter pour un changement de statut pour la Martinique et la création d’un nouveau parti politique dénommé « Pour Le Peuple », PLP.
Le RPPRAC dénonce avec raison les partis politiques traditionnels en Martinique et dit qu’il ne faut pas faire confiance à ces élus.
Jusqu’à présent Rodrigue Petitot dénonce régulièrement sur les ondes la misère du peuple, la vie chère, les salaires, dans les manifestations, sur Instagram, YouTube etc. Sans que sa politique aille plus loin ! Mais de telles dénonciations, même si elles sont sincères et peuvent toucher de nombreuses personnes, ne débouchent pas sur l’émancipation des travailleurs. Le RPPRAC et les militants autour de Rodrigue Petitot ne sont pas des communistes révolutionnaires. Ce sont des révoltés, qui luttent contre un pouvoir établi et dénoncent le colonialisme. Mais cela ne suffit pas pour en finir avec ce système d’exploitation qu’est le capitalisme.
Espérons que le RPPRAC et son nouveau parti, évolueront et déboucheront un jour sur une politique de la classe ouvrière ayant pour objectif le renversement du capitalisme.