À Pointe-à-Pitre comme à Fort-de-France, 65 % des étudiants ont moins de 50€ pour vivre une fois leur loyer payé. C’est ce que révèle l’enquête annuelle de l’association Cop1.
La précarité étudiante atteint des niveaux insoutenables. Deux étudiants sur trois sautent des repas. Et pendant que des milliers de jeunes tentent de survivre, le gouvernement choisit de les frapper plus fort encore.
Le projet de budget 2026 prévoit le gel des APL (Aide personnalisée au logement), une baisse déguisée face à l’inflation. Pire, les étudiants étrangers hors Union européenne non boursiers en seront tout simplement exclus. Tout cela pour « faire des économies », alors que des milliards sont toujours offerts aux grandes entreprises.
La précarité étudiante, aux Antilles comme ailleurs, n’est pas fortuite. Elle est le produit d’un système qui abandonne la jeunesse quand il considère que cela coûte trop cher. Un avenir digne ne pourra pas se construire dans ce système qui fait passer les profits avant les besoins.